Changer d’habitude pour éviter les perturbateurs endocriniens
Suite aux dommages causés par les perturbateurs endocriniens de type Distilbène, bisphénol A et parabènes, les autorités sanitaires n’ont pas cessé de multiplier les arrêtés d’interdiction. Mais pour mieux préserver le système hormonal et l’environnement humain, les spécialistes organisent différents colloques de sensibilisation.
Au Pasino de Saint-Amand-les-Eaux, les animateurs du Réseau Environnement Santé ont prouvé que les conséquences de ces perturbateurs endocriniens se feront ressentir dans 20 ans. En effet, les résidus de produits chimiques de synthèses sur nos ustensiles de cuisine, les engrais et les pesticides visibles dans nos produits cosmétiques, nos produits d’entretien de la maison et nos médicaments doivent être absolument bannis pour limiter les risques de cancer et d’autres maladies chroniques modernes.
Un cocktail mortel
D’après l’Association pour la Prévention de la Pollution Atmosphérique, le niveau de risque diffère suivant les types de polluants mais nous sommes quotidiennement exposés à des cocktails dangereux. A ce jour, nous souffrons déjà de séquelles épidémiologiques, d’effets irréversibles chez le f½tus, le nourrisson et l’enfant ainsi que des liens prouvés avec l’obésité et le diabète.
Des solutions simples mais efficaces
Pour limiter notre exposition aux perturbateurs endocriniens, nous devons retrouver des gestes naturels comme l’utilisation d’un bon savon de Marseille pour nettoyer bébé à la place des lingettes. Dans la cuisine, évitez les ustensiles avec du téflon, les plastiques n°3, 6 et 7 et utilisez le verre, l’inox, la terre cuite, la fonte naturelle ou le fer. Pour ce qui est du menu, misez sur les produits frais et bio issus de l’agriculture conventionnée.